Apolline Guiné
Elle débute chez Ciné-Théâtre à Paris et épouse une pédagogie fondée sur la sincérité de l’acteur dans laquelle les improvisations sont la base pour mieux se connaître et mieux nourrir ses personnages. Elle participe alors à des pièces de dîners-spectacles participatifs, notamment Cluedisco de Laure Everingham, Cluedo théâtral se déroulant en 1970 et dans lequel, entre deux scènes, les personnages assurent le service en improvisant avec le public.
Dans le même temps, elle découvre le lâcher-prise chez ARClown. Elle s’intéresse ensuite au théâtre participatif et donne ses premiers cours à l’étranger dans une école où elle écrira et mettra en scène ses premières pièces. Elle poursuit son travail de création en dirigeant le projet de théâtre participatif du collectif péruvien Arte Pukllay. Ensemble, ils monteront trois tableaux : Fe de erratas autour de la citoyenneté et de l’environnement. Elle animera également des ateliers de clown pour des enfants, mais aussi pour des parents et des professeurs en lien avec l’ONG INTSOL. À cette occasion, elle rencontre le clown Fhermin avec lequel elle jouera plusieurs spectacles.
Depuis son retour en France, elle continue à jouer dans des comédies et des spectacles jeune public et à développer ses activités d’ateliers sociothérapeutiques pour des structures telles que les Apprentis d’Auteuil, France Alzheimer ou encore l’association Valentin Haüy qui vient en aide aux malvoyants. Forte de son expérience du clown péruvien, et avec l’appui de l’association 100 Rires, elle crée le collectif Les clowns maraudeurs de Paris qui reproduit dans la rue ce que certains font en hôpital, c’est-à-dire créer du lien et des bulles d’insouciance.
Et si j'étais…
• un fruit : une clémentine de Corse
• une couleur : jaune du soleil
• un livre policier : Les algues vertes d’Inès Léraud
• un personnage de fiction : Antigone
• une heure : 21h30 en été
• un animal : un mustang
• une expression : À cœur vaillant rien d’impossible
• un mot : jeu